Ovarian development has been studied in a hybrid duck (Anas platyrhynchos ♂ × Cairina moschata ♀) and in females of the parental Peking and Barbary species. In the hybrid, the gonadal ridge when it first forms is smaller than in either parental species, and after 16 days of incubation there is less cortical growth and less oogonial proliferation. At hatching, the left ovary of the hybrid contains fewer follicles, perhaps because the reduced size of the hybrid gonadal ridge limits germ cell colonization. However, the hybrid follicles develop very rapidly after hatching, and laying begins earlier in the hybrid than in Peking and Barbary ducks.

L’ovaire gauche de Cane hybride adulte (9 à 18 mois) diffère de celui des espèces parentes Pékin et Barbarie (Deray, 1974; Deray & Gomot, 1977). Le peu de follicules que comporte cette gonade étant la différence la plus évidente, il nous a paru intéressant d’étudier l’évolution de la ‘population germinale’ depuis les stades embryonnaires précoces (6 jours d’incubation) jusqu’à la maturité sexuelle. Les femelles Pékin et Barbarie sont étudiées parallèlement à titre de ‘témoins’.

(1) Les animaux

L’incubation des stades embryonnaires a été réalisée en couveuse statique maintenue à température constante (38 °C). Les oeufs fécondés de Barbarie proviennent d’un élevage industriel de Vendée et ceux de Pékin d’un élevage d’Indre et Loire. Les oeufs d’hybrides proviennent de couples isolés en parquets de plein air dans notre animalerie. Le nombre des embryons étudiés est de 161 pour Pékin, 221 pour Barbarie et 85 pour hybrides.

Les stades juvéniles (de 8 jours post-éclosion à la maturité sexuelle) proviennent des mêmes élevages. Les hybrides proviennent également de l’élevage d’Indre et Loire. Les animaux des trois catégories proviennent d’éclosions simultanées et représentent ainsi trois lots homogènes élevés dans les mêmes conditions en parquets dans notre animalerie. Le nombre des animaux juvéniles étudiés est de 36 Pékin, 35 Barbarie et 45 hybrides.

(2) Techniques histologiques

La fixation est faite au mélange Bouin-Hollande additionné de 10 % de sublimé. Les coupes effectuées à 5 μm sont colorées à l’hématoxyline de Groat puis à la fuschine Ponceau et au bleu d’Aniline.

(3) Evaluations quantitatives des cellules germinales

Pour les stades les plus jeunes (6 jours d’incubation), il serait possible d’explorer sur coupes toute la gonade gauche de façon à avoir un nombre de cellules germinales aussi proche que possible de la réalité. Ce procédé devient difficile pour les stades ultérieurs car, par exemple, dans l’ovaire gauche d’un embryon de Cane Pékin de 23 jours d’incubation, il faudrait explorer 10000 coupes donc 40000 coupes pour les quatre embryons étudiés à chaque stade. De façon à éviter ce travail fastidieux, les ovaires fixés sont découpés en plusieurs morceaux (cinq à huit suivant le stade) et plusieurs coupes sont effectuées dans chaque fragment. On compte les cellules germinales sur toutes les coupes ainsi obtenues et on estime le nombre moyen de cellules par coupe. La multiplication de ce nombre par le nombre total de coupes possibles dans la gonade donne une estimation du nombre global des cellules germinales qu’elle peut contenir. Ce nombre est du même ordre de grandeur que celui annoncé chez le Canard (Didier & Fargeix, 1973) (774 cellules germinales dans la gonade gauche à 5 jours d’incubation) puisqu’on en estime 1400 à 7 jours d’incubation. Ce nombre est un nombre maximum car sur les coupes de 5 μm certaines cellules germinales peuvent être comptées deux fois. Les valeurs numériques obtenues ne sont pas éloignées non plus de celles estimées chez le Poulet en début d’incubation (Erickson, 1974) et en fin d’incubation (Rol’nik, 1970) où l’on dénombre dans ce cas 480000 cellules germinales à l’éclosion car chez la Barbarie on en dénombre environ 500000 à 26 jours d’incubation.

(1) Les stades embryonnaires (de 6 jours d’incubation à l’closion)

(a) Ensemble gonade -mésonéphros

L’aspect macroscopique comparé (Fig. 1) des ensembles gonades -mésonéphros, montre que la taille de l’ovaire gauche de femelle hybride (A à D est toujours inférieure à celle des femelles Pékin (E à H) et Barbarie (I à L) quel que soit le stade d’incubation.

Fig. 1.

Aspect macroscopique des gonades embryonnaires des trois catégories de femelles à différents stades de l’incubation. (A à D) femelle hybride: A, 10 jours; B, 12 jours; C, 16 jours; D, 26 jours. (E à H) femelle Pékin: E, 10 jours; F, 12 jours; G, 16 jours; H, 26 jours. (I à L) femelle Barbarie: I, 10 jours; J, 12 jours; K, 16 jours; L, 26 jours. A tous les stades, la gonade gauche (G) de femelle hybride est plus petite que ses homologues chez les Pékin et Barbarie.

Fig. 1.

Aspect macroscopique des gonades embryonnaires des trois catégories de femelles à différents stades de l’incubation. (A à D) femelle hybride: A, 10 jours; B, 12 jours; C, 16 jours; D, 26 jours. (E à H) femelle Pékin: E, 10 jours; F, 12 jours; G, 16 jours; H, 26 jours. (I à L) femelle Barbarie: I, 10 jours; J, 12 jours; K, 16 jours; L, 26 jours. A tous les stades, la gonade gauche (G) de femelle hybride est plus petite que ses homologues chez les Pékin et Barbarie.

Aux stades précoces du développement (Figs. 2 et 3), la réduction de la taille des crêtes génitales de femelles hybrides est déjà très nette aux homologues des femelles parentes: la crête génitale qui est étudiée est la crête G1 qui est la plus grosse.

Fig. 2.

Coupes transversales d’embryons de 7 jours d’incubation. A, femelle Pékin; B, femelle hybride. Les deux crêtes génitales de femelle hybride sont de taille plus réduite que les crêtes de femelle Pékin. Ch, chorde; G1G2, crêtes génitales; M, mésonéphros; Me, mésentère; N, tube neural.

Fig. 2.

Coupes transversales d’embryons de 7 jours d’incubation. A, femelle Pékin; B, femelle hybride. Les deux crêtes génitales de femelle hybride sont de taille plus réduite que les crêtes de femelle Pékin. Ch, chorde; G1G2, crêtes génitales; M, mésonéphros; Me, mésentère; N, tube neural.

Fig. 3.

Coupes transversales d’embryons de 8 jours d’incubation montrant le crête génitale la plus grosse. A, femelle Pékin; B, femelle Barbarie; C, femelle hybride. La crête génitale de femelle hybride est plus petite que celles des femelles Pékin et Barbarie. Elle comporte moins de cellules germinales que la crête de femelle Pékin. La crête de femelle Barbarie est plus petite que la crête de femelle Pékin car elle est à un stade moins avancé (incubation Pékin: 27 jours; Barbarie: 32 jours). CG1crête génitale1.

Fig. 3.

Coupes transversales d’embryons de 8 jours d’incubation montrant le crête génitale la plus grosse. A, femelle Pékin; B, femelle Barbarie; C, femelle hybride. La crête génitale de femelle hybride est plus petite que celles des femelles Pékin et Barbarie. Elle comporte moins de cellules germinales que la crête de femelle Pékin. La crête de femelle Barbarie est plus petite que la crête de femelle Pékin car elle est à un stade moins avancé (incubation Pékin: 27 jours; Barbarie: 32 jours). CG1crête génitale1.

(b) Evolution de la zone corticale

Chez la femelle hybride entre 12 jours (Fig. 4A) et 16 jours (Fig. 4B) d’incubation, la zone corticale de la gonade augmente progressivement d’épaisseur comme chez les femelles Pékin (D et E) et Barbarie (G et H). Cependant, à partir du 16e jour d’incubation, cet accroissement cortical cesse brusquement (C) alors qu’il se poursuit chez les femelles parentes (F, I). La représentation graphique illustre bien ce phénomène ‘d’arrêt de croissance’ propre à la femelle hybride (Fig. 5 a).

Fig. 4.

Evolution comparée de l’épaisseur corticale (double flèche) chez les trois catégories de femelles. A, B, C, femelle hybride; D, E, F, femelle Pékin; G, H, I, femelle Barbarie; A, D, G, 12 jours d’incubation; B, E, H, 16 jours d’incubation; C, F, I, 25 jours d’incubation. Chez les trois catégories de femelles, la zone corticale s’accroît régulièrement entre 12 et 16 jours d’incubation. Chez les femelles Pékin et Barbarie, cet accroissement se poursuit de 16 jours à 25 jours alors que chez l’hybride la croissance corticale s’arrête brusquement à 16 jours d’incubation.

Fig. 4.

Evolution comparée de l’épaisseur corticale (double flèche) chez les trois catégories de femelles. A, B, C, femelle hybride; D, E, F, femelle Pékin; G, H, I, femelle Barbarie; A, D, G, 12 jours d’incubation; B, E, H, 16 jours d’incubation; C, F, I, 25 jours d’incubation. Chez les trois catégories de femelles, la zone corticale s’accroît régulièrement entre 12 et 16 jours d’incubation. Chez les femelles Pékin et Barbarie, cet accroissement se poursuit de 16 jours à 25 jours alors que chez l’hybride la croissance corticale s’arrête brusquement à 16 jours d’incubation.

Fig. 5(a).

Evolution comparée du volume cortical chez les trois catégories de femelles embryonnaires. Segments AB, AD, AF: accroissement volumique lent-pour les trois catégories de femelles. Segments BC, DE, FG : ‘initiation’ de l’accroissement rapide pour les trois catégories de femelles. Segments CH, El: ‘amplification’ de l’accroissement rapide pour les femelles Pékin et Barbarie. Segment GJ: chez l’hybride cette période ‘d’amplification’ n’a pas lieu. Axe des abscisses: les jours d’incubation. Axe des ordonnées: volume cortical.

Fig. 5(a).

Evolution comparée du volume cortical chez les trois catégories de femelles embryonnaires. Segments AB, AD, AF: accroissement volumique lent-pour les trois catégories de femelles. Segments BC, DE, FG : ‘initiation’ de l’accroissement rapide pour les trois catégories de femelles. Segments CH, El: ‘amplification’ de l’accroissement rapide pour les femelles Pékin et Barbarie. Segment GJ: chez l’hybride cette période ‘d’amplification’ n’a pas lieu. Axe des abscisses: les jours d’incubation. Axe des ordonnées: volume cortical.

Fig. 5(b).

Evolution comparée du nombre estimé des cellules germinales pour les trois catégories de femelles. Segments AB, AC, AD: phase de multiplication lent pour les trois catégories de femelles. Segments BF, CG, DE: début de la phase de multiplication rapide pour les trois catégories de femelles. Segments GH, FI: chez les femelles Pékin et Barbarie, la multiplication des cellules germinales se poursuit régulièrement. Segment EJ: chez la femelle hybride, les cellules germinales ne se multiplient plus. Axe des abscisses: les jours d’incubation. Axe des ordonnées: nombre estimé des cellules germinales.

Fig. 5(b).

Evolution comparée du nombre estimé des cellules germinales pour les trois catégories de femelles. Segments AB, AC, AD: phase de multiplication lent pour les trois catégories de femelles. Segments BF, CG, DE: début de la phase de multiplication rapide pour les trois catégories de femelles. Segments GH, FI: chez les femelles Pékin et Barbarie, la multiplication des cellules germinales se poursuit régulièrement. Segment EJ: chez la femelle hybride, les cellules germinales ne se multiplient plus. Axe des abscisses: les jours d’incubation. Axe des ordonnées: nombre estimé des cellules germinales.

(c) Evolution de la population germinale

La population germinale évolue différemment chez la femelle hybride et chez les parentes (Fig. 5 b). Alors que chez les Pékin et Barbarie, le nombre des cellules germinales augmente tout au long de l’embryogenèse, cette augmentation numérique cesse brusquement chez la femelle hybride à partir de 16 jours d’incubation, ce qui se traduit par un palier (segment EJ) de la courbe représentative. Ceci est illustré par le calcul du rapport entre le nombre de cellules germinales et le volume gonadique. Jusqu’à 16 jours d’incubation ce rapport est peu différent chez les femelles hybrides et les femelles parentes (7,24 ≃ 7,07). Après 16 jours d’incubation ce rapport moyen devient 12,28 chez les Canes Pékin et Barbarie, ce qui prouve que le nombre de cellules germinales a continué à augmenter. Chez l’hybride au contraire la valeur du rapport est de 5,501: ceci montre bien que chez la femelle hybride, le nombre de cellules germinales est resté stationnaire. Autrement dit, les cellules germinales ont cessé de se multiplier à partir de 16 jours d’incubation.

Une autre différence existe entre la femelle hybride et les femelles Pékin et Barbarie. Jusqu’à 16 jours d’incubation, le rythme de multiplication des cellules germinales est identique chez les femelles hybrides et parentes; il faut cependant remarquer qu’à tous les stades le nombre de cellules germinales (segment AE) est toujours plus faible1 chez la femelle hybride que chez les femelles parentes (segments AF et AG).

Chez les trois catégories de Canes la méiose (Fig. 6) survient à peu près aux mêmes stades, puisque les premières cellules germinales présentant les remaniements nucléaires caractéristiques sont observées à 20 jours chez la Pékin, 21 jours chez l’hybride et 22 jours chez la Barbarie. Ces phénomènes méiotiques sont asynchrones car ils débutent dans la partie médiane profonde du cortex (C), s’étendent latéralement (A, femelle Barbarie; D, femelle hybride) et gagnent rapidement toute la zone corticale (B, femelle Barbarie; E, femelle hybride). Dans les trois catégories de femelles aucun phénomène de dégénérescence cellulaire n’intervient au moment de la méiose.

Fig. 6.

Evolution comparée de la méiose chez les femelles Barbarie et hybrides. A, B, C, femelle Barbarie; D, E, femelle hybride. Chez les trois catégories de femelles, la méiose est asynchrone. Elle débute dans la partie médiane de la gonade (Fig. C, femelle Barbarie de 22 jours d’incubation), s’étend latéralement (A, Barbarie de 24 jours; D, hybride 24 jours) puis gagne progressivement toute le gonade (B, Barbarie 27 jours; E, hybride 27 jours).

Fig. 6.

Evolution comparée de la méiose chez les femelles Barbarie et hybrides. A, B, C, femelle Barbarie; D, E, femelle hybride. Chez les trois catégories de femelles, la méiose est asynchrone. Elle débute dans la partie médiane de la gonade (Fig. C, femelle Barbarie de 22 jours d’incubation), s’étend latéralement (A, Barbarie de 24 jours; D, hybride 24 jours) puis gagne progressivement toute le gonade (B, Barbarie 27 jours; E, hybride 27 jours).

(2) Les stades juveniles

La femelle hybride (comparez Fig. 7D et E) commence sa vie post-éclosion avec un grand déficit en cellules germinales. D’importantes portions de l’ovaire en sont totalement dépourvues; il s’agit des ‘zones stériles’ antérieurement décrites (Deray, 1974; Deray & Gomot, 1977) chez la femelle adulte. L’édification des follicules (comparez Fig. 71 et J) et leur croissance ultérieure est plus précoce que chez les femelles parentes comme en témoignent la taille comparée des follicules pilotes2 (Fig. 7A à C: femelle hybride et F à H: femelle Pékin) et la représentation graphique (Fig. 8). La première ponte intervient à 7,5 mois (Fig. 8 G), donc plus précocement que chez les femelles Pékin (8,5 mois) et Barbarie (9 mois). Chez les trois catégories de femelles la croissance folliculaire s’accélère à partir de 6,5 mois si bien que la pente de la courbe représentative devient plus forte (segment BG, femelle hybride; segment FI, femelle Pékin; segment DJ, femelle Barbarie). Ceci est dû à la période d’accroissement rapide (ou de grand accroissement) dont la durée est estimée à 10-13 jours chez la Cane (Callebaut, 1974).

Fig. 7.

FIGURE 7 Ovaires des trois catégories de femelles juvéniles. Aspect macroscopique comparé. Femelle hybride: A, 3,5 mois; B, 4,5 mois; C, 6,5 mois. Les follicules ‘pilotes’ (astérisque) sont plus gros. Femelle Pékin: F, 3,5 mois; G, 4,5 mois; H, 6,5 mois. Coupes histologiques. Femelle hybride: D, I (1,5 mois). Femelle Barbarie: E, J (1,5 mois). Dans l’ovaire de femelle hybride (D), les follicules sont beaucoup moins nombreux que dans celui de femelle Barbarie; l’organisation du follicule pilote (I) est plus avancée que chez la femelle Barbarie (J). Astérisque gros et petits: follicules pilotes; G, granulosa; M, médulla; Ov, ovocyte; T, thèque interne. St = Zones corticales dépourvues d’elements germinaux. Les pointillés (Fig. D) délimitent les zones corticale et médullaire.

Fig. 7.

FIGURE 7 Ovaires des trois catégories de femelles juvéniles. Aspect macroscopique comparé. Femelle hybride: A, 3,5 mois; B, 4,5 mois; C, 6,5 mois. Les follicules ‘pilotes’ (astérisque) sont plus gros. Femelle Pékin: F, 3,5 mois; G, 4,5 mois; H, 6,5 mois. Coupes histologiques. Femelle hybride: D, I (1,5 mois). Femelle Barbarie: E, J (1,5 mois). Dans l’ovaire de femelle hybride (D), les follicules sont beaucoup moins nombreux que dans celui de femelle Barbarie; l’organisation du follicule pilote (I) est plus avancée que chez la femelle Barbarie (J). Astérisque gros et petits: follicules pilotes; G, granulosa; M, médulla; Ov, ovocyte; T, thèque interne. St = Zones corticales dépourvues d’elements germinaux. Les pointillés (Fig. D) délimitent les zones corticale et médullaire.

Fig. 8.

Diamètre comparé du ‘follicule pilote’ au cours de l’évolution post-natale des trois catégories de femelles. Chez la femelle hybride (segment ABG), l’évolution est plus rapide que chez les femelles Pékin (EF]) et Barbarie (CDJ), si bein que la première ponte intervient plus tôt. Point G: 1ère ponte Hybride, 7 mois 1/2. Point I: 1ère ponte Pékin, 8 mois 1 /2. Point J : 1ère ponte Barbarie, 9 mois. Axe des abscisses : âge en mois. Axe des ordonnées: diamètres folliculaires en mm.

Fig. 8.

Diamètre comparé du ‘follicule pilote’ au cours de l’évolution post-natale des trois catégories de femelles. Chez la femelle hybride (segment ABG), l’évolution est plus rapide que chez les femelles Pékin (EF]) et Barbarie (CDJ), si bein que la première ponte intervient plus tôt. Point G: 1ère ponte Hybride, 7 mois 1/2. Point I: 1ère ponte Pékin, 8 mois 1 /2. Point J : 1ère ponte Barbarie, 9 mois. Axe des abscisses : âge en mois. Axe des ordonnées: diamètres folliculaires en mm.

(1) Problèmes concernant le nombre des cellules germinales

Chez les Canes hybrides adultes, le nombre des cellules germinales est réduit comme chez les Mammifères femelles hybrides. Cette réduction numérique a lieu avant la méiose, alors que chez les Mammifères ce sont ces phénomènes de réduction chromatique qui sont responsables de la perte d’une grande partie des ovogonies (Taylor & Short, 1973; McGovern, 1976). Chez les Canes, ces phénomènes préméiotiques semblent se dérouler normalement sans entraîner la dégénérescence des cellules germinales. Cette observation rejoint celle faite chez les Numigalles (Leroy & Barbier, 1971) où l’on note une altération de la lignée germinale avant l’apparition de la méiose. Dans ce cas cependant on ne décrit pas les phénomènes responsables de la réduction numérique des ovogonies.

Chez la Cane hybride deux phénomènes différents réduisent le nombre des cellules germinales. Le premier de ces phénomènes réside dans le nombre réduit de cellules germinales présentes dans la crête aux stades précoces d’incubation (6–7 jours). On a montré antérieurement chez le Poulet et le Canard (Bishop-Calame, 1966; Didier & Fargeix, 1973; Fargeix & Didier, 1973) qu’une réduction expérimentale de la taille de la gonade entraîne une réduction du nombre des cellules germinales retenues par celle-ci. En raison de ces faits, on peut émettre l’hypothèse que chez l’hybride la taille réduite de la crête génitale est une des causes de la limitation numérique des gonocytes. En effet, l’unité de volume gonadique fixe autant de cellules germinales que chez les parentes (7,24 ≃ 7,04), ce qui écarte l’éventualité d’une déficience de l’épithélium germinatif en substances attractives des gonocytes primordiaux extragonadiques.

Le second phénomène (arrêt des multiplications goniales) est beaucoup plus difficile à expliquer car la régulation des mitoses des cellules germinales est très mal connue chez les Vertébrés. Que se passe-t-il aux environs du 16e jour de l’incubation chez nos hybrides ? A ce stade le tissu somatique ovarien continue à accroître son volume alors que le nombre de cellules germinales n’évolue plus, ce qui entraîne un déficit relatif en ovogonies. Dans ce cas, des phénomènes intragonadiques de régulation tendant à maintenir un rapport harmonieux entre nombre de cellules germinales et volume ovarien global n’interviennent pas comme c’est le cas chez le Canard, la Caille (Lutz & Lutz-Ostertag, 1972), le Discoglosse (Gipouloux, 1972) et le Crapaud (Gipouloux, 1973).

A propos de l’intervention possible de facteurs d’origine intragonadique sur le rhythme de multiplications goniales, il faut également citer les ‘ponts intercellulaires’ que l’on a décrit chez les Oiseaux (Dubois & Cuminge, 1968; Narbaitz, 1971) et dont le rôle est diversement interprété (Fawcett, 1961; Zamboni & Gondos, 1968; Ruby, Dyer & Skalko, 1969; Skalko, Kerrigan, Ruby & Dyer, 1972; Satoh, 1974).

En ce qui concerne les mitoses, ces structures représenteraient un facteur limitant plus qu’un facteur d’induction chez l’embryon de Poulet (Carlon, Mirre & Stahl, 1974). On observe dans les 3 catégories de Canes de tels ‘ponts’ tout au long de l’organogenèse. Ce ne sont vraisemblablement pas ces structures qui arrêtent les mitoses goniales après 16 jours d’incubation chez l’hybride puisqu’elles sont présentes aussi chez les Pékin et Barbarie alors que l’activité mitotique persiste. D’ailleurs chez la Caille (Scheib, 1972) ces ponts sont observés des 7 jours d’incubation, époque où les divisions goniales sont actives.

Si des facteurs intragonadiques tels que ceux décrits ne semblent pas intervenir dans l’arrêt des mitoses, il est possible que les facteurs responsables soient d’origine extragonadique. Cette hypothèse n’est pas à rejeter car à part le cas des Poissons (Remacle, Delaere & Jacquet, 1976) chez lesquels les mitoses goniales semblent se poursuivre normalement dans l’ovaire cultivé seul, chez les Mammifères et en particulier la Souris (Baker & Neal, 1973) la culture de gonade femelle entière est accompagnée d’un net ralentissement des multiplications goniales. Le facteur extragonadique responsable pourrait être d’origine hypothalamique ou hypophysaire car on a montré que l’adjonction de gonadotrophines diverses à des milieux de cultures augmentait grandement le rythme des mitoses chez les Chéloniens (Pieau, 1974), le Lézard (Raynaud, 1967), le Poulet (Ishii & Furuya, 1975), les Mammifères (Jagiello et al. 1975). Il n’est pas impossible non plus que les hormones sexuelles elles-mêmes jouent le même rôle que les gonadotrophines comme semblent le montrer les expériences faites chez le Poisson (Bullough, 1942) ou l’Ecureuil (Graham & Bradley, 1971).

(2) Problèmes concernant la croissance folliculaire

On a prouvé expérimentalement que la croissance folliculaire montre une relative indépendance vis à vis de l’organisme entier puisque des ovaires embryonnaires de Caille présentent après 11 jours de culture des ovocytes en prévitel-logenèse (Callebaut, 1968); vis à vis de l’hypophyse, cette indépendance existe aussi car les follicules se développent normalement chez la Ratte hypophy-sectomisée (Nakano, Mizuno, Katayama & Tojo, 1975). Cependant beaucoup d’expériences mettent en évidence le contrôle exercé sur la croissance folliculaire par l’hypothalamus (Haresign, 1975), l’hypophyse (Imai, 1972; Baker & Neal, 1973; Schwartz, 1974) et plus spécialement par la FSH (Jones, 1969; Buffler, Jesel & Roos, 1974) qui possède précocement des récepteurs au niveau de la granulosa (Erickson & Ryan, 1976) alors que la LH n’en possède encore pas. Les hormones sexuelles naturelles ou de synthèse peuvent elles aussi hâter (Reynhout & Smith, 1973; Testart & Arrau, 1973) ou retarder la croissance folliculaire (Romanoff & Romanoff, 1949; Arneja & Arora, 1972; Beyer, Cruz, Gay & Jaffe, 1974; Uilenbroek, Arendsen de Wolff-Exalto & Blanken-stein, 1976; Haar, Harrison & Peddie, 1976). Les résultats de ces travaux montrent donc la dépendance de la maturation ovulaire vis à du système endocrine hypothalamique, hypophysaire et gonadique, dépendance liée à la présence de ‘récepteurs hormonaux’ spécifiques au niveau du follicule ovarien.

A la lumière de ces faits, on peut émettre l’hypothèse que la croissance rapide du follicule ovarien de l’hybride est due à deux facteurs étroitement liés. L’un de ces facteurs est le milieu hormonal dans lequel évolue le follicule qui est vraisemblablement différent de celui des espèces parentes ainsi qu’en témoignent les résultats histologiques, histochimiques (Deray, 1974; Deray & Gomot, 1977) et ultrastructuraux antérieurs (Deray, 1976a, b;Deray & Gomot, 1976) mettant en évidence des modifications qualitatives et quantitatives des sites stéroïdogènes chez l’hybride. L’autre facteur est le nombre total de ‘récepteurs hormonaux’ folliculaires. Il est plausible d’envisager que le nombre réduit de follicules observés chez l’hybride entraîne une réduction du nombre total de ces ‘récepteurs’, si bien que chacun d’eux est soumis à une quantité relativement importante d’hormones, ce qui accélère la croissance du follicule.

La régulation du nombre des cellules germinales chez les Vertébrés est un phénomène peu connu, mais il semble qu’il y ait une corrélation entre les volumes globaux des tissus somatiques et germinaux. Chez l’hybride, cette corrélation, effective dans la première partie du développement embryonnaire, cesse brusquement d’exister à partir de 16 jours d’incubation. La responsabilité de cet arrêt incombe-t-elle aux cellules germinales elles-mêmes ou aux tissus somatiques ovariens ? Seules des associations croisées du type de celles réalisées par Didier & Fargeix (1976) entre cellules germinales et crêtes génitales des femelles hybrides et parentes apporteront un élément de réponse.

Le problème paraît plus clair en ce qui concerne la croissance folliculaire puisque l’on sait qu’elle dépend à la fois du milieu hormonal et de la présence de récepteurs aux hormones. Les recherches ultérieures sur la croissance rapide du follicule ovarien d’hybride devront se préoccuper de ces deux aspects du problème.

Ce travail a bénéficié du concours financier de la DGRST (contrat n° 75-7-0803 A.C. -Biologie de la Reproduction et du Développement).

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1

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1

Aux stades les plus jeunes examinés (4, 6 jours d’incubation), le nombre des cellules germinales est cependant plus élevé chez la femelle hybride. Ceci traduit tout simplement une colonisation plus précoce de la crête génitale chez celle-ci. Ceci est particulièrement net entre femelle hybride et femelle Barbarie qui est la plus tardive.

2

Follicule pilote: follicule le plus gros faisant saillie à la surface de l’ovaire.