En traitant les bourgeons de patte de Xenopus avec une substance toxique, Tschumi (1954) observe une réduction progressive du nombre de doigts à mesure que la dose de substance toxique augmente. C’est d’abord le premier doigt qui disparaît, puis le quatrième et ensuite le deuxième. Le troisième doigt subsiste en dernier lieu. Cette règle s’observe aussi chez les Oiseaux. L’irradiation aux rayons X du bourgeon de patte par M. Schué (1951) conduit à une perte successive des 1er, 4ème, 2ème et 3ème doigts; cet ordre est toujours respecté. Étant donné que tous les éléments osseux présumés sont touchés et partiellement détruits par l’irradiation, on peut admettre que tous les éléments cellulaires disponibles, quelle que soit leur origine, sont mobilisés par priorité vers la formation du troisième doigt. S’il y en a davantage, ce sont les 2ème, 4ème et 1er doigts qui seront constitués.

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